| Cette maladie est spécifique aux équidés 
              et se développe généralement de façon 
              bénigne avec des symptômes de type grippal. L'infection 
              est fortement redoutée dans les régions d'élevage 
              d'équidés car elle déclenche des avortements 
              épidémiques. Les étalons infectés peuvent excréter 
              le virus dans leur semence pendant des années voire leur 
              vie entière.
 En France, on estime que le taux d'équidés 
              infectés serait de l'ordre de 2%.
   
               
                | Contamination |  |  La transmission de l'artérite virale s'effectue lors de 
              la saillie par la semence infectieuse, ou par contact direct ou 
              aérogène. Le sang, l'urine, les matières fécales, 
              l'urine, les sécrétions lacrymales et vaginales contribuent 
              également à la propagation de la maladie. Les étalons infectés jouent un rôle épidémiologique 
              central, comme réservoir du virus; comme ils peuvent excréter 
              le virus pendant très longtemps, les étalons utilisés 
              pour l'insémination artificielle doivent être particulièrement 
              surveillés.
   
               
                | Symptômes |  |  Dans la majorité des cas, l'âne infecté par 
              le virus ne présentera aucun symptôme, et seul des 
              examens en laboratoires peuvent permettre de diagnostiquer la maladie.
 Lorsque les animaux sont plus fragiles (ex: âge), ou que la 
              souche virale est plus forte, certains signes cliniques peuvent 
              apparaître pouvant parfois entraîner la mort pour les 
              animaux les plus âgés ou les très jeunes ânons:
 - forte fièvre pendant plusieurs jours
 - fatigue intense
 - baisse de l'appétit
 - oedèmes des membres postérieurs, autour des yeux, 
              au niveau de l'abdomen
 - sécrétions nasales et/ou des yeux, conjonctivite, 
              rhinite
 - urticaire
 
 Mais la conséquence la plus grave de cette maladie est qu'elle 
              peut entraîner un avortement des ânesses lors de leur 
              gestation dans 10% à plus de 70% des cas. Si l'infection 
              a lieu en fin de gestation, l'ânon développe une forme 
              respiratoire aiguë de la maladie.Les étalons ayant contracté la maladie peuvent excréter 
              le virus dans leur sperme pendant des semaines, voire des années, 
              et ainsi contaminer les ânesses au moment de la saillie.
   
               
                | Prévention |  |  Il n'y pas pas de traitement spécifique à 
              la maladie, mis à part les traitements qui doivent être 
              appliqués pour répondre aux symptômes identifiés. 
              La prévention et l'isolement des animaux malades constituent 
              donc les moyens d'éviter la dissémination de cette 
              affection.
   
         
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